L'Alfa Romeo 159 2.2 JTS à l'essai dans le touring (TCS)

[Petit Baeren]

Tiré de l'hebdomadaire du Touring Club Suisse:

Le titre: Le style vrombissant
Sous-titre: L'Alfa Romeo 159 se complaît à perpetuer la destinée sportive de sa lignée. Ce qu'elle fait dans un concert de vrombissements.

L'article:

Les Alfistes seront comblés: sans même affoler le compte-tours, le 4 cylindres 2.2 se gargarise de vrombissements évocateurs. Et dire que cette mécanique prend assise sr un groupe hérité de la défunte alliance avec General Motors. Le travail de fond effectué par les acousticiens démontre qu'il est encore possible de conserver les gènes d'une marque tout en se pliant aux grands trocs technologiques du moment. Cela dit, l'Alfa 159 et ses 4.66m n'ont pas échappé à la spirale inflationniste sévissant dans le segment. Une prestance que le coup de crayon averti du styliste Giugiaro a mué en une élégance sportive. A l'image de la face avant conjuguant regard agressif et force tranquille.

Une sonorité et des reprises

En fait, la sportivité de la version 2.2 tient pour beaucoup au bruit d'aspiration envoûtant émis dès les plus bas régimes et à la qualité des reprises. Une disponibilité étonnante qui vaut à la 159 un réel agrément de marche. Fort honnêtes, les performances ne sont guère impressionnantes. Du moins subjectivement. La faute à une masse dépassant les 1600 kg. Pourtant les 185 chevaux sont délivrés avec une belle progressivité et cela sur une plage de régime qui prend fin vers 7'000 t/min. On en tirera un parti maximum en maniant la boîte à six vitesses caractérisée par un étagement court et une commande à la fois facile et précise. L'embonpoint se rappelle à la pompe: 10.6l/100km, ce n'est pas fracassant malgré la présence de l'injection directe. Cette nouvelle motorisastion à l'avantage de disposer d'une distribution entraînée par chaîne. De qui bannir la hantise de tout Alfiste: le spectre d'un onéreux changement de courroie crantée.

L'apparence féline de la 159 tient ses promesses en matière de comportement. Rivée à la chaussée, cette berline s'avère remarquablement neutre, ce qui lui autorise des allures élevées en courbe. Un plaisir de conduite renforcé par un train avant incisif et doué d'un excellent guidage. En revanche, cette sportive distinguée n'affectionne guère les revêtements bosselés. Dans pareil cas de figure, des effets de couple sont nettement perceptibles au volant et la suspension se fait trépidante, notamment en accélération en sortie de virage. Cela ne masque pas les indiscutables progrès accomplis au niveau du confort de suspension, même si cette dernière demeure ferme.

Plus grande et pas plus habitable

L'habitacle est également fidèle au classicisme de la marque. Avec, là aussi, une sensible amélioration de la qualité perçue des matériaux. Généreux à l'avant, l'espace n'a guère progressé aux places arrières. Un constat décevant eu égard aux côtes de la voiture. Ce d'autant que l'accès est entravé par le faible angle d'ouverture des portières. Il en va de même du coffre à la capacité honorable mais dont l'ouverture est étroite. On se consolera avec l'apparition de la banquette rabattable sur la liste des options.

Mais l'Alfa 159 c'est aussi une ambiance sportive à laquelle le poste de pilotage truffé d'affichages n'est pas étranger. Certes, l'ergonomie de certaines commandes - celles de la ventilation sont implantées très bas - laisse encore à désirer. Idem pour quelques détails de finition. Reste que la 159 fait la différence en exhibant un équipement de sécurité exhaustif. La dotation de série est à l'avenant en proposant par exemple la climatisation bi-zone. Et contre un supplément abordable de 2'000 CHF, le pack Distinctive ouvre l'univers du cuir, des sièges chauffants et des capteurs de parc. Un bon investissement vu que, comme sa devancière, la 159 n'est pas un modèle de visibilité arrière. Il est vrai que l'esthétique revêt un rôle prioritaire. Ce dont personne se plaindra. Prochain épisode en mars avec la sortie très rapprochée du Sportwagon.

Les points négatifs:

Tenue délicate sur revêtements bosselés
Accès arrière étriqué et espace mesuré
Consommation décevante malgré l'injection directe
Visibilité arrière restreinte

Les points positifs:

Apparence féline
Moteur cultivé et sonorité envoûtante
Comportement routier précis et agile
Equipement très complet et prestations d'entretien

C'est curieux, contrairement aux journaleux français, les suisses ne font pas allusion au prix???

Mon avis personnel: à la lecture de l'article, mon bilan est très positif et me conforte de rester au sein d'Alfa Romeo!
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2009 156 GTA SW Blu Metallizzato
2004 147 2.0 TS Blu Inca
2016 Brera TBi Nero

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[Petit Baeren]

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Oui, je suis assez d'accord avec ce qui est dit dans le test du TCS